ROMEO FEAT. ROSE

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En ce samedi soir, Rose avait reçu un texto d'un mec qu'elle avait rencontré la veille. Il souhaitait la revoir parce qu'il avait eu un réel coup de coeur pour elle. Elle trouva son message complètement naze et présentant aucun intérêt jusqu'à qu'il l'invite à un brunc au contry club, dans les Hamptons ce dimanche matin. Tiens, cela intéressait de suite la belle blonde. Elle adorait ce genre de repas et faire semblant qu'elle était riche alors qu'elle ne l'était pas du tout. Elle accepta alors son invitation. Il fallait souffrir pour se faire connaitre. Et là par conséquence, la souffrance c'était de rester avec ce pauvre type qui n'espérait qu'une chose : la sauter. Rose avait les épaules pour le faire patauger dans la semoule et refuser toutes avances sexuelles. Elle espérait rencontrer des gens d'une grande influence à ce brunch.

Le dimanche matin, Rose avait pris le soin de bien se préparer laissant sa crinière blonde lissée et détachée. Elle avait opté pour une robe orangée comme ceci. Elle s'était maquillée très légèrement car elle ne voulait pas ressembler à un pot de peinture, elle préférait être naturelle. Elle avait donné rendez vous à son cavalier à huit heures trente en plein coeur de Manhattan. Il était hors de question qu'il voit là où elle habitait. Cela ternirait à sa réputation qu'elle tentait de se construire. Il était à l'heure et il l'attendait avec une limousine. Wahou, il ne faisait pas les choses à moitié. Il lui ouvrit la portière, tel un gentleman et elle grimpa dedans. Sur le trajet, ils parlèrent de tout et de rien.

Arrivés là bas, il lui ouvrit de nouveau la porte et elle s'agrippa à son bras pour passer les portes du country club. Dès qu'elle franchit le pas de la porte, elle dit au jeune homme qu'elle alla leur chercher deux verres. C'était surtout une esquive pour se débarasser de lui...

ROMEO FEAT. ROSE

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Eteindre mon téléphone, mon ordinateur, prendre un jet pour partir à l’étranger, n’importe où du moment qu’on ne m’y trouve pas. Voila ce don j’avais envie parfois. Me couper du monde et me reposer. Parfois j’ai l’impression de travailler même en dormant. C’est de ma faute aussi, vivre sur son lieu de travail ça n’aide pas à différencier les deux mais je dois rester joignable à toute heure. C’est ça de diriger un hôtel, il y a toujours un souci quelque part. Et comme si je ne travaillais pas assez dans la semaine, je devais le faire aussi le week end. Pas de grasse matinée pour moi le dimanche. Je dois aller faire une ou deux parties de tennis au country club. C’est certain, vu sous cet angle, je ne suis pas à plaindre mais je ne joue pas au tennis pour le plaisir. Ca fais bien longtemps que j’ai arrêter d’aimer ça pour la simple et bonne raison que je joue avec de potentiels client et/où investisseur. Faire du relationnel ce n’est pas exactement comme faire une vraie partie. Je ne me donne même pas a fond pour ne pas prendre le risque de les vexer. Ils sont plus tous jeunes pour certains et je ne suis pas sur qu’il ai beaucoup pratiquer ce sport.

Bref, le dimanche c’est country club et aujourd’hui plus précisément car il y a un brunch d’organisé. Je n’étais pas enchanté de devoir m’arracher de mes draps mais il le fallait et au bout d’une bonne demi heure j’avais finis par me glisser sous la douche pour me préparer. L’avantage c’est que je peux porter une tenu plus décontracté à ce genre d’évènement. Bon la chemise reste tout de même un classique à ne pas oublié mais avec un pantalon noir et un chapeau j’avais presque l’impression d’être en vacance. Excepté le fait qu’en vacances je n’avais pas besoin de passer une heure avec un vieux riche qui attend simplement de moi que j’acquiesce à chacune de ses paroles ennuyantes. J’exagère, ils ne sont pas tous ainsi mais quand vous vous faites attraper par un, merci bien la matinée ennuyante.

Je n’avais pas mis longtemps à rejoindre les hamptons dans ma maserati flambant neuve. J’avais là la parfaite occasion de tester un peu ce petit bijoux. Je n’avais pas franchement respecter les limitations de vitesse mais je payerais les amendes si je me suis fais prendre, ce n’est pas un problème. Le voiturier était tout contant en voyant ma voiture surtout parce que je lui ai donné la permission d’aller faire un petit tour pour l’essayer. Après tout, j’ai été à sa place et c’est toujours mieux des clients sympa, ça change des vieux cons prétentieux. Personnes que je préféraient éviter d’ailleurs c’est pourquoi j’étais parti prendre une coupe de champagne avant de rejoindre un groupe d’hommes avec qui j’avais sympathiser ici. Je serais quelques mains servant des sourires à tout va, sincère ou non, cela n’avait pas d’importance. Au bout d’un moment, mon regard fut capter par une charmante blonde qui ne m’étais pas inconnu puisqu’il s’agissait de Rose. Elle se trouvait au bras d’un homme en entrant mais elle le quitta pour partir dans une direction opposée à ce dernier. J’en profitais pour aller à sa rencontre. « Il pense vraiment te revoir vite à ses côtés en te laissant t’échapper comme ça ? » Pauvre petit, il allait surement être déçu car si ce n’est pas moi un autre homme viendrait surement parler à Rose. J’offre un grand sourire à la jeune femme avant de lui faire la bise en guise de bonjour. « Tu crois qu’il m’en voudra si j’accapare ton temps un instant ? » Saisissant deux coupes sur la table je tendais l’une d’elle à Rose.

Spoiler:

ROMEO FEAT. ROSE

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Rose ne se voyait pas rester toute la soirée avec ce type. Lorsqu'ils avaient parlé de tout et de rien dans la limousine, elle s'était ennuyée. Elle s'était retenue de bâiller d'ailleurs par peur de le vexer et qu'il la plante avant même d'entrer au country club. Il était avant tout son ticket d'entrée. Arrivés là bas, elle se défaisait de lui. Elle ne comptait pas passer toute sa matinée avec lui car c'était bon pour qu'elle se tire une balle dans la tête. A ce brunch, Rose était persuadée de rencontrer de bels hommes riches. Elle lui avait donné comme excuse qu'elle irait leur chercher deux verres mais il n'en fut rien. Elle se baladait entre chaque personne, en saluant au passage. Elle ne perdait pas son sourire éclatant. Sur le chemin, elle se fit acoster par un vieux monsieur qui lui dit qu'elle était ravissante. Elle le remercia, lui serra la main et continua son chemin. C'est alors qu'elle tomba sur Roméo. Oh, il était là ?! En tout cas, qu'est ce qu'il était magnifique avec sa petite chemise bleue et son chapeau, il était très décontracté par rapport à certains ce matin. Roméo l'avait remarquée depuis qu'elle était arrivée apparemment puisqu'il mentionna le type qui l'avait escorté jusqu'à ce brunch. Rose se mit à rire à sa phrase et lui répondit. Je ne compte pas le revoir de sitôt celui là. Il est tellement ennuyant quand il ouvre la bouche. Elle se mit de nouveau à rire mais elle disait bien la vérité. Il était peut être mignon mais ses sujets de conversation proviennent tout droit d'une encyclopédie. Roméo, toujours aussi mignon, lui demanda s'il lui en voudrait s'il la gardait un peu pour lui. Oh non, je ne pense pas. Au pire, on s'en fout. Et elle accepta le verre qu'il lui offrait.

Rose était bien mieux avec Roméo. Ce jeune homme l'avait toujours attiré, il était vraiment beau. Il avait ce petit côté mystérieux que la belle blonde aimait. Elle but un peu de champagne et le regarda. Tu es ici pour des affaires ? Rose savait que les brunchs comme celui ci étaient pour conclure des affaires ou bien créer un partenariat entre différentes entreprises. Elle, elle était plus là pour leur plaisir et son plaisir de se faire regarder.

ROMEO FEAT. ROSE

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Ce genre d’activité sont soit disant faites pour souder les membres du club, leurs donner l’occasion de mieux se connaitre et échanger sur leurs diverses activités. En réalité tout ça c’est du business et rien d’autre. Le nombre de d’accords qui se décide ici c’est surement hallucinant. On avait peut être tous lâcher nos cravates, les partenariat se créaient à foison après deux ou trois verres de champagne. Pour moi, pas de partenariat en vue mais une grosse partie des gens ici sont des clients de l’hotel. Bien oui, il faut bien louer une chambre quelque part pour être tranquille, loin de la maison et pouvoir tromper sa femme bien paisiblement. Du coup, c’était sourire forcé pour moi et discussion barbante avec le directeur financer d’on ne sait quel compagnie de transport.

Heureusement pour moi, ce matin, j’avais repéré la jolie Rose. Elle venait de faire son entrée avec un homme. Je restais l’observer un instant alors qu’elle faussait compagnie à ce dernier. Tous deux étaient partis dans des directions différentes. J’en profitais donc pour trouver une excuse et m’éclipser du groupe avec qui j’étais. Je traversais ensuite la foule pour aller à la rencontre de la jolie blonde. Je l’abordais avec un grand sourire. Rigolant un peu par rapport à l’homme avec qui elle était arrivée. Apparemment, elle n’irait pas le voir tout de suite. Ce n’était pas dans ses projets. L’homme était ennuyant selon elle, cette précision me fit lever les sourcils quelques peu. « Pourquoi es-tu venu avec lui dans ce cas ? » Je ne voyais pas bien l’intérêt de venir avec un homme que l’on aime pas. Si c’est pour passer un moment ennuyeux autant rester chez soit non ? J’avais un peu peur qu’il m’en veuille de l’accaparer un moment. Parce que je ne suis pas sur que lui la trouve si ennuyante que ça pour l’avoir invité. « Le pauvre, j’ai quand même un peu pitié pour lui… Mais je saurais d’où sa vient si tu t’échappe d’une discussion avec moi » Ca doit être vexant mais je préfère savoir si je suis ennuyeux que de croire le contraire et faire chier tout le monde avec mes histoires.

J’avais mis la main sur deux coupes de champagne. J’en offrait une à Rose. Acquiesçant tandis qu’elle me demandait si j’étais là pour affaires. « Tu sais comment c’est, il faut vendre son sourire » A croire que j’étais là simplement pour sourire et serrer des mains. C’est beaucoup ça malheureusement. « Heureusement pour moi, le buffet est terrible à chaque fois » Je lâchais un petit rire tout en portant mon regard sur ce fameux buffet qui comportait des fruits, des crêpes, des oeufs sur le plat et plein d’autres choses qui rendait ce repas super.

ROMEO FEAT. ROSE

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Rose ne voulait pas que Roméo la voit d'un mauvais oeil. Elle avait eu le malheur de lui dire la vérité sur le fait que son partenaire était tellement ennuyant qu'elle ne souhaitait pas le revoir pendant un moment. Roméo avait toujours vu Rose comme une brave et gentille fille qui était l'amie de sa soeur. Ce genre d'évènements révélait Rose sous un tout autre jour puisqu'elle cherchait à s'intégrer à cette haute classe de personnes sachant qu'elle n'avait quasiment pas d'argent. Elle se débrouillait pour participer à tous ces évènements. Non, enfin, c'est pas ça. On s'est connus il y a quelques semaines et il souhaitait me revoir du coup j'ai accepté de l'accompagner. Disons qu'on a pas tellement d'atomes crochus. Rose lui disait en quelque sorte la vérité. Elle haussa les épaules et lui accorda un sourire sincère. Elle ne souhaitait pas que Roméo pense une mauvaise chose d'elle, elle tenait bien trop à lui sans expliquer pourquoi d'ailleurs. Roméo finit par dire à Rose qu'il avait peine pour lui et qu'il saurait si elle le trouverait ennuyant maintenant. Elle posa sa main sur le bras de son ami et lui dit, toujours aussi souriante. Jamais je ne te trouverai ennuyant Roméo. Rose voulait lui dire que des compliments mais elle n'osait pas trop, il restait le frère de son amie.

Roméo donna un verre à Rose qu'elle porta à sa bouche. Elle lui avait demandé s'il était là pour des affaires comme la plupart de ces hommes ici présents. Sa réponse vague laissa à Rose supposer qu'en effet des clients pouvaient être parmi ces gens. Dommage que tes clients ne soient pas tous des femmes parce que ton sourire est à craquer. Elle lui adressa un clin d'oeil accompagné d'un sourire timide. Il enchaina en disant que le buffet était terrible. Rose ne disait pas le contraire, les organisateurs mettaient l'argent qu'il fallait dedans. D'ailleurs, je vais aller manger un bout. Tu m'accompagnes ? Elle enroula son bras autour du sien et marcha jusqu'au buffet. Elle prit une brochette avec divers fruits sur le bâton. Quoi de neuf depuis la dernière soirée ? Elle mangea une mangue tout en l'écoutant lui répondre.

ROMEO FEAT. ROSE

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En voyant rose, je venais de trouver une échappatoire à une matinée un peu ennuyante. Sans hésitation je préférais venir discuter avec la jolie blonde plutôt que de parler de tout et n’importe quoi avec un investisseur. J’ai déjà assez à faire dans la semaine avec eux. Visiblement, l’homme qui l’accompagnais n’était pas non plus des plus intéressant puisqu’elle s’était échappée dans la direction inverse. Le pauvre risquait d’être déçu de ne pas la voir revenir vers lui. Rose m’expliqua alors qu’elle l’avait rencontré il y a quelques semaines et qu’elle avait accepté de le revoir mais malheureusement ils n’avaient pas grand chose en commun tous les deux. « Ce sont des choses qui arrivent, mais je pense quand même que tu vas avoir le droit à une petite visite de ton chauffeur » Même si elle n’a pas plus envie que ça de lui parler je ne suis pas sur qu’il soit du même avis qu’elle et au bout d’un moment il va bien vouloir venir lui parler. A moins qu’elle ne s’enfuit dans une autre salle du country club c’est se qui se passera j’en ai bien peur pour elle. Mais tant qu’elle ne me fuit pas moi, c’est le principal. Si jamais elle le fait un jour j’aurais des questions à me poser. Je le faisais d’ailleurs remarquer et sa réponse m’arracha un sourire amuser. « C’est gentil mais n’hésite pas à me le dire si je le devient » Mon avantage était surement mon passé. J’avais surement plus de point en commun avec elle que l’homme qui l’a accompagné mais comme tout le monde je peux surement me montrer un peu saoulant parfois. Mieux vaut qu’on me le dise plutôt que d’importuner les personnes autour de moi.

Les brunchs ne sont pas fait pour nous détendre. C’est ce que l’ont fait croire sur le papier mais ce sont plutôt des façons discrète de passer des accords dans un contexte plus décontracté. Je n’échappais pas à cette règle sans quoi je ne serais pas là. Rose trouva là l’occasion de me complimenter sur mon sourire que je ne pu contenir d’ailleurs. « Tu vas me faire rougir mais tu sais ça marche aussi sur certains hommes » A choisir je préférerais aussi n’avoir que des femmes comme clientes mais je ne peux pas nier le fait que je plais aussi aux hommes. C’est étrange de se faire draguer par un homme dans un bar à New-York mais ce sont des anecdotes marrantes avec le temps.

L’avantage de ce genre de matin reste sans conteste le buffet. Il est délicieux. Ils ne lésines pas sur les moyens mais vu la clientèle c’est normal. Parler de ça avait donner envie à Rose de manger un bout, elle me proposa donc de nous rapprocher. « Avec grand plaisir » Je lui adressais un grand sourire avant de marcher avec la jeune femme à mon bras jusqu’au buffet. La jeune femme prit une brochette de fruit, quant à moi je m’attardais un peu sur la fontaine de chocolat. Au moment où je plongeais une fraise dans la fontaine, Rose me demanda des nouvelles depuis la précédente soirée où nous nous étions croisés. « Oh tu sais, je bosse tellement que je n’ai pas grand chose d’intéressant à raconter, je ne vais pas t’embêter avec mes histoire de boulot. » Au niveau du travail j’ai toujours plein de projet en cours mais malheureusement j’en néglige un peu ma vie privé à cause de tout ça. « Et toi alors ? » Elle avait très certainement plus de truc que moi à raconter en même temps ce n’est pas dur. Je devrais vraiment sortir plus.

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Rose avoua à moitié qu'elle ne pouvait pas saquer son cavalier avec qui elle était arrivée. Elle le trouvait tellement ennuyant, radotant et trop intelligent pour elle. Il lui parlait de choses qui la saoulaient et dont elle ne trouvait pas l'utilité d'en parler. Roméo était persuadé qu'il reviendrait la voir d'ici la fin du brunch. Elle était tout de même sa cavalière et il voulait passer un minimum de temps avec elle, ce qui était normal. Cependant, Rose ne voulait plus de lui et elle ferait tout pour l'éviter. Et puis, Roméo était tellement de meilleure compagnie que lui. Ouais je pense bien. De toute façon, il faudra bien que je rentre chez moi. Rose se mit à rire le disant sur le ton de la plaisanterie et pourtant c'était bien vrai. Puis, Roméo demanda à Rose de lui dire lorsqu'il était ennuyant pour ne pas être considéré comme ce pauvre homme qui avait emmené Rose à ce brunch. Promis, je te le dirai. Mais Roméo ne pouvait pas être ennuyant. Rose était tellement ébahie devant lui qu'elle pourrait passer tout son temps avec lui. Mais il restait le frère de son amie et elle se refusait de ressentir quoique ce soit pour le jeune homme.

Rose connaissait le but de ce genre de brunch. Il s'agissait pour tous ces hommes d'affaire de conclure leur business autour d'un verre et d'un petit repas. Ils avaient beaucoup plus de chance lors de ces brunchs que dans un bureau puisqu'ils étaient détendus et plus à l'aise. Rose était ravie de ne pas faire ce genre d'affaire et plutôt de servir de compagnie. En tout cas, Roméo lui avoua qu'il fallait vendre son sourire. Avec les femmes, il ne devait pas avoir de mal et apparemment, avec les hommes aussi. Cela fit rire la blonde. Non, sérieux ?! Tu as déjà eu des avances de mecs gays, genre des hommes haut placé ? Avec leur costume et leur cravate, ils ont tous l'air si propre sur eux avec une femme et des bambins mais en fait, il y avait autre chose derrière cette façade. Intéressant...

Roméo était venu à parler du buffet ce qui donna l'eau à la bouche à Rose qui lui demandait s'ils pouvaient s'y rendre et il accepta. Elle se servit une brochette de fruits tandis que lui prit une fraise en mettant un peu de chocolat. Hum, ça donnait envie ce qu'il faisait. Elle le ferait peut être juste après l'avoir finie. Elle lui demanda alors ce qu'il y avait de nouveau dans sa vie depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Mais apparemment, il passe sa vie au travail. Il faut que tu déconnectes un peu, Roméo. Ce n'était pas bon d'être H24 sur son travail, il avait le droit d'avoir une vie sociale aussi. A son tour, il lui retourna la question. Et bien je suis allée à plusieurs soirées mondaines de New York. C'est cool de connaitre du monde car ça permet d'entrer un peu partout. Il faudrait qu'un de ces quatre tu viennes avec moi. Bah quoi ? Ils pouvaient y aller en tout bien tout honneur, sans arrière pensée... quoique, ça pourrait être intéressant de découvrir Roméo sous une autre facette.

ROMEO FEAT. ROSE

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L’homme allait revenir à la charge j’en étais certain en tout cas, il serait idiot de laisser Rose comme ceci. J’espérais tout de même qu’il ne le fasse pas tout de suite et que je puisse profiter de la compagnie de la jeune blonde encore un peu étant donné que nous venions tout juste de nous croiser. « Oh tu sais pour ça, je peux toujours t’être utile si tu en a besoin » J’étais venu en voiture après tout et si elle ne désirait pas rentrer avec l’homme qui l’a accompagné elle pouvait toujours rentré avec moi. Je la déposerais chez elle quitte a faire un petit crochet après pour aller voir ma famille.

En tout cas j’étais content qu’elle soit là, elle était ma seule chance d’avoir une conversation normal un dimanche matin. Avec les autres je devais enchainer faux sourires sur faux sourires et je me devais de rire aux blagues de certains clients aussi malpolie et irrépecteuses soient elles. Dire qu’il faux vendre son sourire c’est le terme qui correspond le mieux à la situation dans laquelle je me trouve chaque semaine. Avoir que des femmes en tant que clientes et partenaires me simplifierais surement la tache. Elles seraient déjà plus sensibles que les hommes à mes sourires mais j’avouais tout de même à Rose que certains hommes n’étaient pas non plus insensible à mon beau minois. « Genre des hommes d’affaires étranger oui… C’est tellement étrange quand ça arrive, je sais jamais ou me mettre » Je laissais s’échapper un petit rire. C’est tout de même rare mais on voit de tout à New-york et certains laisse leur assistants venir me questionner sur mes ‘préférences’.

Une fois devant le buffet, nous nous étions tous les deux servis en prenant un petit quelque chose à manger puis Rose m’avait demander ce qu’il y avait de nouveau dans ma vie. Je n’avais pas grand chose à raconter malheureusement puisque je ne sortais pas beaucoup. Toujours en train de bosser les seules sortis que je m’autorisais dans la semaine était celle où je voyais ma famille. Selon Rose je devrais me déconnecter un peu du travail. C’est plus facile à dire qu’à faire malheureusement. « Je pourrais souffler quand mes projets auront aboutis » Faire tourner l’hôtel, étendre mon nom à d’autres villes et en même temps continuer de bosser sur ce pourquoi je suis formé. C’est plutôt compliqué d’y ajouter du temps pour ma famille et du temps pour sortir. Ma famille passe avant tout, je privilégie mes moments avec eux quitte à empiété sur mon temps personnel. « Oui pourquoi pas, ça me forcerait à sortir et puis si c’est avec toi je ne m’ennuierais pas » Les soirées mondaines c’était un peu comme les brunch, on serre beaucoup de main mais on ne s’amuse pas souvent. « Tu sais ce qui me manque vraiment ? C’est de pouvoir m’amuser comme quand j’étais étudiant, sans me soucier de mon image et de la réputation que cela pourrait me faire » A c’était le bon temps. Maintenant j’ai une réputation à tenir je ne peux pas me permettre de finir ivre en plein New-York ou du moins je ne me laissais pas l’occasion de le faire ayant trop peur des répercutions.

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Roméo était un véritable amour avec Rose. Il prenait bien soin d'elle en lui disant qu'il pouvait la raccompagner. Elle avait bien insisté sur le fait qu'elle n'avait aucun atome crochu avec son cavalier précédent et Roméo avait du capter qu'elle ne souhaitait pas le revoir. Oh oui ! Tu me serais bien utile en effet. Elle lui adressa un clin d'oeil tout en buvant un peu dans son verre. Rentrer avec Roméo était une bonne chose, au moins, il ne tenterait pas de lui sauter dessus pour lui faire l'amour dans sa limousine.

Rose était impressionnée que Roméo ait eu affaire à des hommes haut placé gays. En effet, dans ces cas là, son sourire pouvait être important. En même temps, ce genre de personne à être trop propre sur soi cachait pas mal de choses. Les secrets pouvaient être bien gardés dans les affaires mais si on creusait bien, on pouvait trouver toutes sortes de pépites d'or. Quand cela arrivait à Roméo, il ne savait pas où se mettre. C'était absolument normal ! Rose se demandait comment elle réagirait si jamais elle était à sa place. Peut être qu'elle ferait comme si de rien était. Après tout, ils étaient là pour conclure des affaires et non pour draguer. La jeune femme blonde accompagna Roméo en riant également. Tu m'étonnes ! Au moins, ça te fait un peu de divertissement dans ton métier. Son travail ne devait pas être drôle tous les jours et quelques moments de distraction devaient lui procurer une bouffée d'air fraiche.

En parlant de ça, Roméo précisa à Rose qu'il bossait vraiment beaucoup et qu'il n'avait pas forcément le temps pour une vie sociale. Là, par exemple, il était à un brunch mais ce n'était pas pour le plaisir à la base, c'était pour fortifier son image ou bien conclure une affaire avec des clients potentiels. Rose lui suggérait de déconnecter un peu mais il avait tellement de projets qu'il ne pouvait pas se le permettre. Elle ne connaissait pas ça et ne pouvait pas se mettre à sa place. Elle lui caressa le bras et ajouta : T'y arriveras, t'es le meilleur ! Un peu d'encouragements ne pouvait pas lui faire de mal après tout et puis la jeune femme le pensait. Elle appréciait énormément Roméo - peut être un peu trop même. Elle dégustait plusieurs fruits tels que des mangues ou encore des clémentines tandis qu'elle ne lâchait pas son regard sur le jeune homme. Elle lui avait proposé de participer à des soirées mondaines avec elle. Sa réponse fit esquisser un sourire à la demoiselle. Plus ça allait, plus elle craquait pour lui. D'accord, je t'enverrai un message la prochaine fois que j'y vais alors. Je te promets que tu passeras une soirée de folie ! Elle ne voulait pas que Roméo s'ennuie avec elle et elle mettrait tous les moyens qu'il faudrait pour qu'il passe une bonne soirée avec lui. A force, sa soeur se douterait de quelque chose s'ils se rapprochaient trop... Puis, Roméo ajouta que ce qui lui manquait c'était les fêtes où il s'amusait comme lorsqu'il était étudiant. Rose ouvrit de grands yeux accompagné d'un sourire ravageur. Tu sais que tu peux le faire encore ! Ce que je peux te proposer, si tu veux, c'est que quand j'irais voir mon père dans le New Jersey, tu m'accompagnes. Là bas, personne ne te connait. Mon père habite dans un quartier tranquille où on peut faire une bonne soirée comme tu les aimes. Pas d'hommes d'affaires, pas de presse, rien pour lui ternir son image.

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Puisque Rose avait l’air de s’ennuyer sérieusement avec son cavalier de la matinée, je m’étais proposé pour la ramener. Après tout ça ne me dérangeais pas le moins du monde et si je peux aider ça me fait toujours plaisir. Visiblement cette idée avait l’air de lui plaire et ça me ferra faire un petit détour, j’en profiterais surement pour voir de la famille et peut être quelques amis. Profiter un peu du reste de mon dimanche.

Les affaires ça peut être surprenant parfois. Les clients surtout ceux qui vienne de l’étranger, on des goûts un peu spécieux. Les cultures diffères et les coutumes aussi alors parfois je me retrouve avec des exigences assez spéciale de la part de certains. Et il est déjà arriver que je me fasse draguer. Entre l’image que les gens donne et la réalité des choses il y a un grand pas. Moi par exemple, j’ai l’air d’un jeune homme sérieux et s’il on ne me connait pas on pourrait presque croire que je suis né dans ce milieux et pourtant la réalité est toute autre. « C’est sur que ça me change de la routine mais tu sais les excentricités des clients ça arrive plus souvent que l’on pourrait le croire » Ils ont tous leurs propres demandes et ça peut aller de la nourriture à la couleur des rideaux. Il faut savoir s’adapter pour tous les satisfaire.

Devant le buffet, nous avions commencer à évoquer les sorties. Rose allait à beaucoup de soirée mondaines alors que de mon côté je ne sortais pas beaucoup. Avec mon emploi du temps de ministre je ne peux pas vraiment me le permettre, j’ai toujours qu’une seule envie et c’est de retourner me coucher. La jeune femme m’encourageait après que je lui ai dis que je pourrais me sortir la tête du travail quand j’aurais aboutis mes projet. Je lui adressais donc un grand sourire pour la remercier. Le problème c’est que je vois toujours plus grand. Quand un projet est terminer, j’enchaine sur un autre et ainsi de suite. C’est un cercle infernal dont je n’arrive plus à sortir. C’est pourquoi quand Rose me proposa d’aller à des soirée avec elle je n’y voyais aucune raison de dire non et puis me forcer à sortir ne serais pas une mauvaise chose. Les soirées de ce genre ne sont pas ma tasse de thé habituellement mais avec Rose ça devrait le faire. Je ne risque pas de m’ennuyer en m’empêtrant dans des discussions de boulot. « Si je te dis non et que j’ai perdu toute motivation n’hésite pas à venir me chercher parce que je me connais… » Je laissais s’échapper un doux rire en disant cela. Je suis peut être motivé maintenant mais sur le coup, après une grosse journée de boulot et mon lit qui m’appel je ne suis pas sur d’être dans le même état d’esprit. Je confiais tout de même à la jeune femme que les soirées entre amis loin de toute cette pression médiatique me manquaient. C’était le bon temps, celui où j’étais étudiant et la seule chose dont j’avais à me soucier était d’être à l’heure en cours malgré ma gueule de bois. Rose me proposa alors une solution. « Oh ce serait vraiment super… » Je lui adressais un grand sourire comme si elle me proposait un petit voyage au paradis. « Ca m’étonnerais que ma soeur apprécie beaucoup mais nous sommes adultes après tout » Je ne saurais pas dire si mes soeurs ne veulent pas que je m’approches de leurs copines ou si elles ne veulent pas que leurs copines m’approchent mais ça fait bien longtemps que j’ai compris qu’il fallait mieux rester à l’écart. Je faisais pourtant tout le contraire avec Rose. « En tout cas c’est adorable de ta part de me proposer ce genre de sortie » Je déposais un baiser sur sa joue pour la remercier avant de reprendre une fraise, c’est tellement bon les fruits trempé dans la fontaine de chocolat.

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Roméo expliqua à Rose les particularités de son travail. Alors il se faisait draguer par des hommes d'affaires qui n'avaient pas la carrure du mec gay. En plus de cela, il voyait d'autres excentricités en tout genre. Rose se demandait bien ce qu'il pouvait voir. C'est certain que les clients sont tous différents et que chacun à sa propre culture, sa propre habitude et son propre quotidien. Je veux bien te croire ! Personnellement, je ne me verrais pas demander des choses absurdes dans un hôtel. Bon, il faudrait déjà qu'elle arrive à se payer une chambre d'hôtel et ça, ce n'était pas gagné vu le salaire de misère qu'elle touchait.

Rose comptait bien faire sortir Roméo lors d'une soirée festive, sûrement mondaines. Après tout, il était tellement concentré sur ses projets, son travail qu'il fallait bien qu'il s'aère l'esprit. Pour cela, Rose allait s'occuper de lui. Ils n'allaient rien faire de mal tous les deux, ils allaient juste sortir, entre amis. Roméo lui précisa qu'elle pouvait venir le chercher si jamais il n'était pas motivé. A croire qu'il avait perdu toute forme de jeunesse ce bel homme. Il bossait vraiment d'arrache pied et ce n'était plus possible. Compte sur moi Roméo ! Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde en tout cas.

Puis Roméo fit part à Rose qu'il souhaitait des soirées où il n'était pas le grand patron d'un hôtel, seulement Roméo Hopewell et que rien ni personne pouvait ternir sa réputation. Rose avait la solution à cette envie : allait faire une soirée comme il les aimait dans sa ville natale. Là bas, pas de presse, pas de chichis, rien que des gens normaux avec des délires normaux. Roméo trouva l'idée géniale. C'était exactement ce qu'il souhaitait ! Cependant, il mentionna sa soeur qui n'appréciera sûrement pas le fait qu'ils passent du temps tous les deux. Rose pouvait le comprendre et c'était pour cela qu'elle était dans la retenue avec lui. Sinon, ça ferait un moment qu'elle lui aurait sauté dessus. Roméo était un jeune homme charmant et elle craquait littéralement sur lui. Mais elle ne faisait rien pour son amie... Oui, on fait rien de mal après tout. Rose tenta de se convaincre elle même. Non, il ne se passerait rien entre eux. Non, non, non. Et pourtant, quand il lui déposa un baiser sur la joue, ses yeux brillèrent mais elle se reprit très vite pour pas que Roméo le voit. Oh c'est normal ! Et puis, ça fait un moment que je n'ai pas vu mon père, ça fera une pierre deux coups. Elle lui adressa un sourire et fit comme Roméo, elle prit une fraise et la trempa dans le chocolat. Elle y porta à sa bouche et ferma les yeux pour apprécier le goût. Han ! T'as raison, c'est une tuerie ! Elle en reprit une autre d'ailleurs.

ROMEO FEAT. ROSE

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Les clients ont parfois des envies très spéciales. C’est leur droit et bien que cela me fasse toujours un peu bizarre, je me dois de leur obtenir ce qu’il souhaite sans les juger. Chacun ses goût après tout. Rose ne s’imaginait pas demander des choses absurdes dans un hôtel. J’haussais les épaules parce que j’étais bien de son avis. Bien que je peux être assez exigent sur la provenance du café mais j’aurais trop honte de l’avouer devant elle, déjà que ma famille me charrie avec ça… « C’est notre éducation qui fait ça, nous sommes américains et qui plus est on a toujours fait avec ce qu’on pouvais se permettre d’avoir, je pense que ça joue » Quand déjà tout petit tu baignes dans le luxe, qu’on t’offre tout ce dont tu as envie et qu’en plus la culture n’est pas la même, ça peut donner ça.

Toujours le nez dans le boulot, même mon dimanche matin je me forçais a venir ici pour le bien de mon hôtel. Je préférais être en train de dormir pour récupérer de la veille mais malheureusement ce n’est pas le cas. J’ai un objectif en tête, je me dois d’aller jusqu’au bout. Rose allait tout de même me faire sortir car je n’ai plus de vie, il faut que j’apprenne à lâcher prise. Pas sûr que je sois autant motiver au moment venu, je lui donnais donc mon accords pour me forcer à y aller et m’empêcher de me fourrer dans mon lit comme un vieux papy.

L’idée de partir de New-York l’espace d’une soirée pour faire la fête comme avant m’enchantais grandement. Ca faisait un bail que je n’avais pas fais ce genre de chose. Pouvoir m’amuser réellement sans penser au conséquences médiatiques. Ma soeur pouvait bien penser ce qu’elle voulait de tout ça, ça me fera un bien fou et c’est non négligeable. Je joue avec le feu, j’en ai conscience parce que la belle blonde ne me laisse pas indifférent mais je tente de me convaincre qu’elle est et restera une amie tout simplement. Rose ajouta qu’on ne faisait rien de mal. J’acquiesçais mais à l’intérieur j’étais peu convaincu.

J’avais remercier la jeune femme pour sa proposition, venant déposer un baiser sur sa joue. Elle ajouta qu’elle verrait son père comme ça puisqu’elle ne l’avait pas vu depuis un moment. « Il ne vient pas te rendre visite ici ? » Tout en discutant, j’avais repris une fraise, j’étais rapidement imité par la jeune femme qui avait l’air d’apprécier autant que moi ce petit buffet. C’est vraiment ce qu’il y a de mieux dans ces matinées. J’attrapais un peu plus loin de petit cupcake rouge vif. « Il faut que tu goute ça ! J’ai tellement aimé la dernière fois que j’en ai commander pour une réception » Et voila, tout est relatif aux affaires. Même les cuisiniers y trouvent leur compte. C’est un coup monté ou alors nous sommes des acheteurs compulsifs, un des deux.

Du coin de l’oeil, j’avais repérer le cavalier de Rose qui regardait un peu trop intensément par ici. Il n’allait pas tarder à venir à notre rencontre si nous ne bougions pas de là. « Je vais faire un tour dehors, tu m’accompagnes ? » Je marquais une courte pause pour lui sourire avant de lui montrer discrètement son compagnon du doigt. J’avais bien compris qu’elle ne désirait pas passer plus de temps que ça en sa compagnie, je lui lançais donc un sourire complice.

ROMEO FEAT. ROSE

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Rose ne se voyait pas demander des choses complètement loufoques lorsqu'elle résidait dans un hôtel. Elle trouvait que ça manquait de politesse et que si on choisissait un hôtel, c'était pour une bonne raison. L'hôtel n'était pas sa propre maison. Apparemment, certains clients ne le comprenaient pas et se croyaient tout permis. C'était forcément dû à une différence de culture et d'éducation. Rose avait été élevé dans une famille au revenu moyen, sans avoir une cuillère d'argent dans la bouche. Elle vivait avec le peu qu'elle avait et au fil du temps, elle avait gardé ce même train de vie. Bon, elle ne gagnait pas beaucoup d'argent donc elle ne pouvait pas se permettre des folies mais tout de même, elle avait des valeurs. Je pense aussi... Roméo devait en voir de toutes les couleurs au quotidien et il était doté d'une grande patience pour surmonter les caprices des clients.

Rose avait proposé à Roméo de partir avec elle dans le New Jersey, là où son père habitait. Bon, la soeur du beau brun n'apprécierait pas forcément qu'ils passent un moment rien que tous les deux mais après tout, ils ne faisaient rien de mal, non ? Bon, Rose aimerait bien faire évoluer leur amitié vers autre chose mais elle se freina vite lorsqu'elle pensa à son amie. Elle ne pouvait pas lui faire ça. Et puis, lui, il ne devait la voir que comme une gamine, rien de plus. En tout cas, ça ferait une bonne occasion pour voir son père qu'elle n'a pas vu depuis un moment. Depuis qu'elle était venue habiter à New York, elle allait voir son père que pour les grandes occasions du genre anniversaire, Noël, Pâques... Lui, par contre, ne venait jamais dans la grande pomme. Non, il n'aime pas la mentalité des grandes villes et puis, je ne peux pas l'accueillir dans mon petit studio. Rose marqua une courte pause et reprit, un peu honteuse. Et il ne sait pas que je suis une coyote, il pense que j'ai un boulot de serveuse, point barre. Du coup, Rose comptait sur Roméo pour ne rien dire à son père à propos de son travail. Cela ne lui plairait absolument pas de savoir que sa fille se déhanche sur un bar et qu'elle a abandonné son rêve d'être chanteuse pour ça.

Rose avait fait comme Roméo et avait décidé de craquer pour les fraises avec le chocolat fondu. Un délice ! Voyant qu'elle aimait ça, Roméo lui proposa de goûter les cupcakes cette fois ci. Elle en prit un, le goûta et laissa échapper un : Hum ! Elle le finit assez rapidement et dit à son ami : Tu as raison, c'est un délice ! Rose était très gourmande et ce buffet répondait complètement à ses attentes.

C'est alors que Roméo lui proposa d'aller dehors. Rose ne comprit pas pourquoi il voulait aller dehors, ils étaient bien près du buffet. Mais lorsqu'il lui montra son cher cavalier, elle accepta avec grand plaisir. Bien sur, allons y ! Rose marcha en première jusqu'à l'extérieur, suivi de près par Roméo. L'air frais du vent faisait du bien. Quelques personnes autour d'eux fumaient en parlant affaires avec des mots que Rose ne comprenait pas forcément puisque le langage était assez technique. Merci de m'avoir sauvé. Elle se mit à rire. Et toi alors, tu n'as pas de cavalière ? Question banale mais avec ça, Rose pouvait récupérer plein d'informations sur lui qui l'intéressaient.

ROMEO FEAT. ROSE

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Avoir de l’argent, un travail qu’on aime, être à l’abris de tout, pouvoir prendre soin de sa famille et avoir une très bonne réputation. C’est sans conteste une très bonne chose. J’en suis heureux et ma vie me convient parfaitement malgré le fait que je vive à 100 à l’heure et que je soit toujours plonger dans le travail. Certaines fois j’aurais tout de même envie de revenir au temps ou je ne me prenait pas la tête, ce temps ou je pouvais faire tout ce dont j’avais envie sans me soucier du regard des gens et de l’impact que ça aura sur ma société ou sur mon hôtel. Rose me permettait de réaliser ça en allant dans le New-Jersey avec elle, comment refuser ? Partir m’amuser avec une belle blonde, loin de la pression médiatique. Je ne pouvais décemment pas refuser. Je l’interrogeais cependant au sujet de son père qui ne venait pas la voir et qu’elle n’avait pas vu depuis un certain temps. L’homme n’aimait pas la mentalité des grandes villes selon sa fille et elle ne pouvait pas le recevoir malheureusement. En plus de quoi, il n’était pas au courant du travail de Rose. Je comprenais mieux la situation. « C’est un père protecteur hein ? » Il n’apprécierait pas de voir sa fille danser sur un bar. Ayant eu un père très croyant, pour qui les principes et la morale passaient avant tout, je pouvais comprendre le fonctionnement du père de Rose.

Par la suite, la gourmandise avait prit le dessus, nous étions en train de gouter les très bonnes choses qu’il y avait sur le buffet. Rose semblait aimer les fraises, je lui conseillais aussi les cupcake. Je commençais à les connaitre leurs buffets. A force de venir je savais ce qu’il y avait de meilleur. La jeune femme trouvait également ces petits gâteau à son gout et mon sourire grandit encore en l’entendant.

Du coin de l’oeil, j’avais remarqué un petit mouvement de son cavalier. Je dois avouer que je n’avais pas la moindre envie qu’il m’enlève Rose qui était d’une très bonne compagnie. J’avais envie de passer encore un peu de temps avec la jeune femme. Elle mit un petit temps avant de comprendre pourquoi je désirais sortir mais elle finit par prendre le chemin de l’extérieur. La suivant de près je n’avais l’impression que nous ayons été repéré, nous serons donc tranquille ici. Nous étions dans le coin fumeur. Personnellement, je n’avais pas l’habitude de fumer mais l’odeur ne me dérangeait pas. Rose me remercia de l’avoir sauvé. « Tout le plaisir est pour moi » Je me joignais à son rire avant de m’asseoir sur un des bancs non loin de nous. « Oh tu sais si je devais me trouver une cavalière toutes les semaines je ne serais pas rendu » Venant ici quasiment chaque semaine, il faudrait déjà que j’ai le temps de me trouver une partenaire alors en trouver une chaque semaine ça me paraissait légèrement compliqué.

ROMEO FEAT. ROSE

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Le père de Rose n'apprécierait pas de savoir que sa petite fille chérie danse sur une bar et qu'elle se trémousse devant de nombreux clients qui n'attendent que de la voir et de pouvoir toucher ses fesses dès qu'ils le peuvent. Rose adorait son métier mais elle ne pouvait pas le dire à son père. Il ne pourrait pas l'accepter et il ne voudrait plus la voir si elle ne quittait pas son travail. Et la jeune femme blonde ne se voyait pas quitter son job et toute l'équipe. De plus, elle pouvait chanter certains soirs, en quelque sorte, elle vivait un peu de son rêve. D'ailleurs, son père voudrait savoir où elle en serait dans ses projets. Il fallait qu'elle réfléchisse à un bon mensonge et qu'elle en fasse part à Roméo pour ne pas qu'il fasse de boulette. Une remarque pouvait être si vite arrivée. Protecteur ? Même plus que ça ! Il faut pas toucher à sa petite fille chérie. Rose se mit à rire. Elle était fille unique, ça jouait aussi. En tout cas, elle avait hâte de passer ce moment, loin de New York... avec Roméo.

Roméo avait remarque l'ancien cavalier de Rose, aussitôt ils se rendirent à l'extérieur. Ouf, il lui avait sauvé la vie pour le moment. Il n'avait toujours pas compris qu'elle ne voulait pas de lui. Enfin bon, sentir un peu d'air frais faisait du bien. Roméo s'assit sur un banc et Rose le suivit. Elle posa ses mains sur ses genoux et regardait le paysage qui s'offrait à eux. Elle lui avait demandé s'il avait une cavalière. Apparemment, il venait toutes les semaines et il était assez dur de trouver une cavalière à chaque fois. Rose se doutait qu'il n'avait pas le temps surtout. Les filles doivent se crêper le chignon pour être avec toi dans ce genre d'endroits... Rose ne connaissait pas du tout les relations que pouvaient avoir Roméo avec les femmes. Peut être que le jeune homme avait des sentiments pour une femme ou peut être qu'il enchainait les histoires d'un soir vu qu'il n'avait pas le temps.

ROMEO FEAT. ROSE

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Il y a plusieurs sortes de père. Ca diffère selon les familles mais en règle général, un père sera beaucoup plus protecteur avec sa fille que son fils. A l’inverse, une mère aura plus tendance à surprotéger sont petit garçon. J’ai vécu ça dans ma famille. Etant le petit dernier j’ai toujours été protéger par tout plein de filles. J’avais tout de même une plus grosse marge de manoeuvre puisque je n’avais pas à essayer de convaincre mon père pendant des heures pour pouvoir sortir. Ce n’étais pas dur d’imaginer le père de Rose comme un homme protecteur, c’était même très facile à visualiser. Sa petit fille, toute seule à New-York, il doit même se dire qu’aucun homme n’est à sa hauteur et c’est ce que me confirmait Rose. « Un homme qui a les valeurs de la famille… J’ai bien hâte de faire sa connaissance. » Je ne sais pas vraiment comment ça se passera mais ça risquait d’être fort intéressant surtout s’il commence à s’imaginer des choses.

Je ne voulais pas perdre Rose, pour une fois qu’il m’était donné de croiser une personne normale dans ce genre de soirée, je ne voulais pas que son cavalier de la journée l’accapare. Elle n’en avait même pas envie de toute façon. De mon côté je n’avais pas de cavalière et c’était très bien comme ça. Si je devais m’en dégoté une à chaque fois, je n’étais pas au bout de mes peines. Rose était d’avis que les filles devaient se crêper le chignon pour venir ici avec moi. Cette remarque me décrocha un petit rire. « Et bien si c’est le cas, ça me conforte encore plus dans l’idée que je suis très bien tout seul » Je suis plutôt discret en général et ce genre de bataille pour avoir un homme, je trouvais ça immature et puéril. « C’est surtout que j’ai des gros problèmes de confiance depuis quelques années » Comment être sur que les filles ne sont pas là pour mon argent, pour me soutirer des infos ou je ne sais quoi d’autre ? Je n’arrive pas à faire totalement aux femmes que je rencontre et c’est bien pour ça que je suis encore célibataire depuis un bon moment maintenant.

ROMEO FEAT. ROSE

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Le père de Rose était très centré sur les traditions et ne souhaitait qu'une chose : le bonheur de sa fille. Cependant, il fallait qu'elle se plie à certaines règles notamment le fait qu'elle ne devait pas faire de bêtises et que si jamais elle venait à sortir avec un garçon, Monsieur Sullivan devait tout savoir sur lui jusqu'à la taille de son slip. Quelques fois, Rose trouvait ça un peu lourd mais elle pouvait aussi le comprendre. Elle était sa seule fille et il la surprotégeait. Là, en amenant Roméo, elle aurait le droit à un interrogatoire mais il s'agissait seulement d'un ami. Il se détendra sûrement d'ailleurs avec lui. Aux premiers abords, il a l'air un peu froid mais c'est un véritable nounours. Rose aimait son père plus que tout. Il ne lui restait que lui et elle le chérissait du mieux qu'elle le pouvait même si depuis qu'elle était à New York, elle le voyait beaucoup moins. En même temps, il ne voudrait pas voir ce que devient sa fille. Au lieu d'être la petite fille plongée dans ses bouquins, elle était devenue la barmaid sexy qui dansait sur le comptoir. Pas sûr qu'il apprécie...

Dans tous les cas, son père n'était pas là pour le moment. Pour l'instant, elle profitait de la charmante compagnie de Roméo. Rose lui avoua que les filles devaient se crêper le chignon pour passer du temps avec lui et pouvoir l'accompagner dans ce genre de soirée. Apparemment, ça n'avait pas l'air de l'intéresser que des femmes puissent se battre pour lui. Il avait l'air d'être un mec assez simple, sans prise de tête et dans le genre solitaire. S'il venait à tomber amoureux, ce serait le miracle le plus total. T'aimes pas quand deux femmes se battent pour toi ? T'es bien le premier à me dire ça. Rose était impressionnée qu'il n'aime pas ça. Par ailleurs, il ajouta qu'il avait un gros problème avec la confiance. Il ne l'accordait pas facilement et il fallait la mériter. Je peux te comprendre. C'est trop facile de tomber dans les manipulations dans ce milieu. Rose n'était pas de ce milieu mais elle s'en doutait. L'argent était primordial dans cette société et la confiance était souvent trahie pour gagner encore plus d'argent.

ROMEO FEAT. ROSE

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Je me suis toujours demandé comment est ce que je pourrais être une fois père. Je suis déjà un oncle attentionné. Si je ne fais pas passé mon plaisir avant mon boulot, ma famille en revanche passe avant tout. Mon filleul encore plus que tout les autres. Je pense que je serais un peu comme le père de Rose. Intransigeant et protecteur. Je ne suis pas sur d’être très compréhensif. Je me prend la tête avec ma soeur pour qu’elle arrête son travail d’escort. Voir ma fille danser sur un bar, je pense que je serais exactement comme son père. Alors que je n’ai aucun problème avec ça en règle général mais avec son enfant, ce n’est pas pareil. Voir la tête des mecs qui la regarderait en train de danser pourrait me faire virer rouge. J’avais presque hâte maintenant de rencontrer son père. « Ca promet… » J’avais un grand sourire aux lèvres, content à l’idée de rencontrer cet homme.

Une fois à l’écart de la civilisation ou plutôt, une fois près des fumeurs et loin du cavalier de Rose. Nous nous étions trouvé un banc. Nous parlions maintenant de mes cavalières. Au début, je tachais d’être accompagné, ça fait toujours bien d’avoir une femme à son bras et je voulais m’intégrer plus aisément. C’est fou de voir comme un homme peut ne pas vous calculer et une fois que vous avez une belle femme à votre bras venir vous voir de lui même. Une fois intégré, j’avais arrêté d’essayer sans cesse de trouver quelqu’un. Je n’ai plus le temps de le faire. « Si c’est pour se battre entre elles je ne vois pas l’intérêt. Je préfère qu’elles soient elle même avec moi, que je les aime pour ce qu’elles sont plutôt que d’instaurer une petite compétition à celle que descendra le mieux l’autre » Certains gars aime peut être ça mais pas moi. Et puis, je préfèrerais largement une fille gentille et sans chichi qu’une fille manipulatrice prête à tout pour arriver à ses fins. C’était encore et toujours dû à mon problème de confiance et je le sais très bien. « Je savais dans quoi je m’embarquais mais je ne me doutais pas que c’était à ce point là. » L’argent passe toujours avant le reste. Ce milieu me change. J’en ai conscience. Je deviens un peu comme eux. La seule différence: je sais où sont mes priorités. Je pourrais être prêt à tout pour me faire plus d’argent mais ma famille passera toujours avant un gros contrat. Sans ma famille je perdrais pied. « C’est important de savoir différencier les amis des associés » Trop de gens mêlent les deux et se font prendre à ce jeu là.