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 London Callin' (To the Underworld)

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AuteurMessage
Ezio Ferracin

WE ϟ ARE THE TEAM WOLF


Ezio Ferracin

job : Barman/coach de sports
humeur : Mordante
quartier : Montmartre
messages : 882
inscrit/e le : 22/05/2014
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London Callin' (To the Underworld) _
MessageSujet: London Callin' (To the Underworld)   London Callin' (To the Underworld) EmptyLun 9 Aoû - 20:27

Lukas Rubis Within and WithoutNOMRubisPRENOM Lukas AGE 20 ans DATE DE NAISSANCE 11 février 2000 NATIONALITE Britannique ORIGINES Lithuanienne ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuel SITUATION SOCIALE Célibataire mais ...METIER Chômeur STATUT FINANCIER Pauvre et s'en balance FAMILLE Père, mère et petit frère SIGNES PARTICULIERS Plusieurs tatouages, fumeur. TRAITS DE CARACTERE Fier, loyal, orgueilleux, impulsif, alpha, ambitieux, chaotiqueGROUPE Westminster londres & moi J'ai grandi à l'est de Londres, dans une banlieue du côté de Redbridge. Pas une place de bobo... C'est mon quartier, mon territoire, j'en connais le moindre recoin. D'ailleurs, même Londres, je considère que c'est ma ville. Je connais plusieurs de ses secrets et j'ai pas besoin d'un GPS pour m'y promener. Je suis moins familier avec les beaux quartiers, comme Kensington, mais de toute façon, ya pas grand chose d'intéressant là-bas. Sinon, Soho, yeah, j'adore.

London calling to the faraway towns
Now war is declared and battle come down


Lukas n'est pas un garçon de Kensington. Il n'a pas grandi près des grands boulevards, au bord de la Tamise, ni dans le centre-ville. C'est en banlieue, dans ce terreau de la communauté lituanienne à laquelle il appartient qu'il a grandi. Le genre d'endroit où on vous apprend à vous méfier de la police plus que du "rouki". Le genre d'endroit où vous ne pouvez pas être neutre, il faut choisir son clan et le plus tôt le mieux. Lukas lui, il aime bien les clans. Sa vie, sa famille, c'est son clan pour ainsi dire. Toute façon, sa famille, il n'y a pas grand chose à en dire.

Une mère monoparental, un père qui divorce et retourne dans son Manchester natal, plutôt absent, enfin, si vous considérez que vous emmenez au ciné et manger une glace un week-end sur deux c'est être présent... Dernier né d'une famille de trois enfants, il n'a jamais connu les bons jours de ses parents. Comme cadet, il a toujours voulu faire les choses différemment, à sa tête. Leader plutôt naturel, d'autres diraient source de mauvaises influences, il s'est vite forgé un cercle d'amis et c'est avec eux qu'il a vite passé la majeure partie de son temps, à fomenter toutes sortes de troubles.

Comme pas mal de monde, c'est au collège qu'il s'est forgé sa personnalité. Oh, déjà, il s'en laissait pas imposer et être assis dans une classe le faisait plus chier qu'autre chose. Mais au collège au moins, les enjeux sont plus intéressants: faire parti de l'équipe de football, les filles, se faire de l'argent en vendant de la dope, ce genre de trucs. Après l'école, avec ses potes, il allait faire du parcours dans différent quartier. Le nombre de fois qu'il a échappé aux bœufs, assez marrant quand il y pense. Il est suspendu quelques fois pour des bagarres ou autre. Clairement une petite frappe en devenir, un bad boy et Lukas mentirait s'il disait que c'est un rôle qu'il n'aime pas.

The ice age is coming, the sun's zooming in
Meltdown expected, the wheat is growing thin


Puis, il y eut elle. Niveau fille, il était pas à plaindre, mais Lukas s'entiche d'une petite timide, genre rat de bibliothèque mais plutôt jolie, voir même... Une fille de bonne famille, clairement pas de son rang. C'est un peu dans l'idée de la corrompre qu'il lui tourne autour au début. Se taper la timide, la vierge, passer à autre chose. Puis, il dit à ses potes qu'il arrête le jeu, que ça vaut pas le coup. Mensonge, il continue de la voir, elle. Ils cachent leur relation, lui parce que sa réputation en prendrait un coup, parce que son clan ne comprendrait pas. Elle, pour ne pas inquiéter sa famille, ces parents. Un incident durant un match de foot passe bien près de les trahir: Lukas est expulsé du match pour avoir insulté un arbitre qui lui filait un carton. Enragé noir, comme cela lui arrive parfois, souvent, c'est elle qui vient le calmer, parce qu'elle sait trouver les bons mots.

London calling to the imitation zone
Forget it, brother, you can go it alone


À la fin du collège, il était en business le Lukas. La vente de dope allait bien, il avait un petit boulot d'aide mécano dans un garage, une petite amie "secrète", le mec est populaire, respecté, ça va quoi. Mais pas d'avenir pour lui après. Enfin, bosser plus au garage lui plait pas trop, l'université, pas question. Alors, qu'est-ce qui lui reste? La rue au fond. Pas comme habitat non, SDF, non merci, mais y se passe des trucs en ville, ya de quoi faire: vente de dope, vol, Lukas s'imagine tout de suite rejoindre un vrai gang et monter les échelons. Mais chaque fois, c'est la même chose, on le test, on le met à l'écart, on lui fait faire le messager et ça l'énerve, ça l'insulte. Il n'a aucune patience. Il accumule les petits boulots, se fait un mauvais nom. Ça ne l'empêche pas de quitter le nid familial et d'emprunter à gauche à droite pour arriver à payer les factures. Promis, il rembourse toujours... selon son délai. C'est encore un grand gamin, il préfère genre s'acheter une playstation que d'économiser. Les mauvais choix de vie s'accumulent. Puis, il organise son premier vrai coup, un premier vol de boutique, une épicerie indienne locale. Aucun scrupule et le coup fonctionne et la police a l'air encore dans les vapes à ce jour. Brandir une arme, se faire menaçant, il trouve ça grisant à souhait. Il comprend que ce qui l'attire, c'est peut-être bien le pouvoir.

Sauf que sa vie à la marge n'est pas du goût de "elle". Déjà, quand il allait à des fêtes d'universitaires avec elle, il ne se trouvait aucun point commun, ne comprenait rien au discussion. Une distance se crée et le couple d'amants secrets finit par se laisser d'un commun accord. Lukas n'ira jamais le dire, mais il est blessé. C'est peut-être ceci dit la poussée qui lui fallait pour reconnaître qu'il est limité. La poussée qu'il fallait pour qu'il cogne à cette porte et se dise prêt à tout. Plus de condition, plus de frustration ou de demande. Non, obéissance pure et simple. Le parrain esquissa un sourire, l'air satisfait. Un soldat de plus, un pion à sacrifier. Et Lukas a rejoint un nouveau clan.

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