AGE + 27 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE + 7 août 1987, Miami NATIONALITÉ ET ORIGINES + Mexicain et Américain, origines mexicaines MÉTIER + Vice Président marketingORIENTATION SEXUELLE + Hétérosexuel STATUT + Marié CARACTÈRE + -Fier: Trait latino oblige, Gabriel est un être fier. Cela se sent dans sa tenue, son attitude aussi, toujours la tête haute, le regard vif. Il aime à se mettre en valeur. -Rusé: Derrière la belle apparence et les sourires charmants se cache un redoutable loup de la finance, pour qui aucune ruse n'est trop vilaine pour être utilisée. Avec lui, vaut mieux faire attention, il a souvent des idées derrière la tête. - Fêtard: La fête, ce désir de vivre à fond, sans aucune retenue, c'est Gabriel tout craché. De jour comme de nuit, il fête, trop au goût de certains. -Orgueilleux: Son talon d'Achilles... Que se cache-t-il derrière cette volonté de tout posséder et de posséder ce qu'il y a de meilleur, d'organiser les plus grandes fêtes en ville? Forcément, l'orgueil est derrière tout cela. -Vaniteux: Gabriel est riche et il aime à le montrer, à se vanter aussi. -Malhonnête: Victor Hugo disait qu'il n'y a pas de grande fortune qui se fasse de manière honnête... Gabriel bat probablement des records de malhonnêteté. Le mensonge et les manœuvres subversives font parti de ce qu'il est. -Ambitieux: Le sommet, c'est ce qu'il vise, rien de moins. -Charmeur: Un beau sourire, une amabilité naturelle, un certain charisme, c'est la bonne impression que laisse Gabriel.  CÉLÉBRITÉ + Marlon Teixeira CRÉDIT(S) + Pretty Young Thing

Δ POUR VOUS L'ARGENT REPRESENTE :
❒ une nécessité pour survivre dans cette jungle
✔ tout : mon travail, ma vie, mes amis. Sans argent, je ne suis rien
❒ une commodité qui vous permet de payer vos loisirs et le silence de certain(e)s
❒ quelque chose que vous aimeriez bien avoir

Δ QU'EST-CE QUE WALL STREET ?
❒ Wall quoi ?
✔ une guerre féroce et sans pitié pour chaque dollar gagné
❒ une source sans fond d'argent
❒ un repère de rapaces sans morale qui vole l'argent des plus démunis

Δ QUEL EST TON PLUS GRAND OBJECTIF DANS LA VIE ?
✔ être riche et réussir
❒ trouver le bonheur, loin de toutes ces personnes sans foi ni loi
❒ vous sortir de cette misère
❒ c'est une bonne question...

Δ prénom/pseudo : Nick Δ âge : 23 ans Δ comment as-tu connu le forum ? Je l'ai fondé!Δ personnage inventé, scénario, pv ? Inventé! Δ as-tu d'autres comptes : Oui Δ mot de la fin : J'espère qu'on sera nombreux

Interview with a wolf

« Je suis heureux d'enfin vous rencontrez monsieur Ganado. Vous êtes un des jeunes visages de la nouvelle firme Dayton Fremont qui est en montée depuis 2009. Vous avez rejoint la firme cette même année, c'est cela? Et après 5 ans, vous voilà vice président au marketing pour la firme. Montée fulgurante? Mais d'abord, parlez moi de vos origines, de vos débuts ».

-Je suis né à Miami, mes parents étaient mexicains. Mon père possédait une terre à orangers qui faisait plusieurs hectares et il embauchait des travailleurs saisonniers. Il n'y a pas grand chose de plus à dire, j'ai eu une enfance choyée.

« Jusqu'à ce que vos parents décèdent dans un accident de voiture alors que vous n'aviez que huit ans ».

-Si, c'est vrai, cette période a été difficile. Je suis parti vivre chez mon oncle et ma tante au Mexique. C'était un peu un retour aux racines si on veut, j'ai fait le chemin inverse de bien des gens.

« En effet. Vous avez fait votre scolarité dans un collège privé pour garçon, c'est cela. Comment c'était, être éduqué par des prêtres? »

-Très instructif sur les conséquences d'être chaste...

« Vous n'avez pas aimé le pensionnat? »

-Disons juste que je n'aime pas être enfermé quelque part pendant des mois, entouré uniquement de garçons à prier quatre fois par jour, non. Ceci dit, comme il n'y avait que cela à faire, étudier, j'ai pu m'y consacrer, mais à la première occasion, j'ai quitté le collège pour aller étudier aux États-Unis.

«À Berkeley, oui, double diplômes en affaires et en administration. Un parcours sans faute on dirait ».

-Merci à ma discipline de moine.

« Ce qui nous amène au vif du sujet, votre entrée à Wall Street... »

-Je venais de graduer et comme tous étudiants après l'université, je me cherchais un boulot. Or, vous savez en quelle année on était? En 2008, la pire année pour se trouver du boulot. J'ai quand même pris le taureau par les cornes, littéralement et j'ai déménagé à New-York. J'ai pris tout l'argent de l'héritage de mes parents et je l'ai misé à la Bourse. Pour le reste, je bossais jour et nuit, nuit et jour. Le jour, je distribuais mon cv dans des firmes, la nuit, je travaillais comme barman et les jours que je ne bossais pas au bar, j'étais à temps partiel dans une boutique de vêtement pour homme. Je vendais des costards à ceux qui avaient réussi à se trouver un emploi. Je vivais dans un appartement miteux à Brooklynn avec 5 autres mecs et je vous garantie qu'il y avait pas cinq chambres. C'était toujours moins pire que le pensionnat.

« Des débuts modestes en somme ».

-On peut dire cela, si. Puis, un beau jour, une firme m'a appelé pour me passer en entrevue: Dayton Fremont. Je n'en avais pas vraiment entendu parlé, ou bien peu, je ne me souvenais même pas de leur avoir donné mon cv. J'ai mis mon plus bel habit et je suis allé passer l'entrevue et ils m'ont embauché comme courtier. J'ai bossé comme un dingue pendant un an et à la fin de l'année, avec le salaire et les bonus, je décrochais mon premier million. Fini l'appartement à Brooklyn.

« Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous avez été efficace. Pourquoi selon vous aucune autre firme ne vous avez approché avant ».

Question délicate madame. Le milieu de Wall Street est très codifié, hiérarchisé. Arrive un Mexicain, même s'il a une mention de Berkeley, les patrons n'en ont pas grand chose à faire. Ils se disent que si la personne à l'autre bout du fil reconnait l'accent latino, elle va probablement raccroché. Ce sont des préjugés, mais les apparences compte pour beaucoup. Après, ce n'est pas une vision très progressiste non plus. La société américaine n'est plus celle de Mad Men. Bon sang, le président est noir!

« Heureusement, vous avez eu votre chance et vous avez pu la saisir. Rapidement, vous vous êtes démarqué à Dayton, pas seulement pour vos talents de courtier, mais aussi, il faut le reconnaître, si un événement, une fête était organisée par votre firme, que ce soit pour de la visibilité ou autre, vous n'étiez jamais bien loin ».

-Nous nous sommes d'ailleurs rencontrés pour la première fois au cours d'une de ses soirées, n'est-ce pas? ... Mais oui, au départ, il prenait des gens du bureau qui était volontaire et j'amenais ma touche personnelle à un événement, ma "Pasión". Très vite, les gens au bureau ont voulu que je m'implique davantage et je me suis rapidement retrouvé comme une sorte d'organisateur en chef.

« Oui, on en parle beaucoup à Wall Street, des folies de la Dayton ».

-Folies? Je vais vous dire, l'autre jour, j'ai vu des gens du Silverman Group au restaurant et ils se payaient un festin au champagne et au caviar. Oh, bien sûr, il n'y avait pas de musique, de danseurs, leurs petits courtiers n'avaient pas le loisir d'être avec eux, mais dites moi, qu'est-ce qui est le plus fou? Organiser une fête à 10 000$? Ou manger un repas à six qui vous coûte le même prix? J'admets par contre qu'un des deux fait plus de bruits que l'autre. Ce pour quoi vous m'en parlez maintenant. Je réitère néanmoins que la Dayton est une firme sérieuse, qui s'investit auprès de ses clients. Nous sommes l'avenir de Wall Street, ce n'est pas pour rien si nous avons réussi à nous démarquer depuis la crise de 2008.

« J'entends le vice-président de la firme ».

-Vous entendez la voix d'un homme reconnaissant, comme tous les employés de cette firme et leurs clients également.

Reserving judgements is a matter of infinite hope.

« Dans mon travail, j'entends bien sûr beaucoup de rumeurs et je voudrais seulement en éclaircir quelques unes avec vous ».

-Ne me dites pas que vous prêtez de l'attention aux rumeurs...

« On dit qu'il y a un fond de vérité dans chaque rumeur »

-Dans ce cas, je vous en prie, demandez et je répondrai, en présence de mon avocat si nécessaire. Je blague, allez-y.

« Vous êtes marié? »

-C'est la plus pure vérité. Clara et moi sommes très heureux. Pas d'enfant en revanche, pas encore du moins.

« Vous menez un train de vie assez... »

-Je suis riche et je n'ai pas honte de l'être. Oui, j'ai une belle villa dans les Hamptons, je suis inscrit au Country Club local et j'ai appris à jouer au polo, ce qui fait officiellement de moi un membre de la haute société. J'aime porter des tenues hors de prix, des montres à carat. J'ai un bateau sport, je loue les services d'une hélicoptère et je me balade en ville en Porsche Cayenne. Madame, j'ai été pauvre, j'ai été riche et chaque fois que j'aie à choisir, je choisis d'être riche.

« Je voulais surtout parler des fêtes. J'ai vu des photos de quelques unes d'entre elles. Sur l'une d'elle, vous étiez bien entouré, des Brésiliennes, c'est cela? Et le thème de la soirée, c'était le carnaval de Rio? »

-Je vous en prie, une femme, c'est déjà bien assez pour moi.

« Passons maintenant à ses fameuses rumeurs. On entend souvent des phrases comme blanchiment d'argent, fraude et manœuvres quand il s'agit de Dayton ».

-De la médisance des autres firmes, rien de plus. Tous les contrôles et les gardiens des règles sont en place: autorité des marchés, FBI, Interpol, ils nous guettent tous, surtout la jeune firme qui vient d'arriver. Pensez bien que si nous faisions un seul pas de travers, il nous le mettrait sur le nez. Je regrette seulement que d'autres firmes ne soient pas aussi scrutées que nous.

« Très bien, je n'ai plus beaucoup de temps, je me risquerais à une dernière question. J'ai rencontré un de vos ex-colocataires, du temps que vous avez emménagé à New-York. Danny Smith? »

-Si, Danny... Il a fait faillite je crois, il traverse une passe difficile...

« Oui... Il affirme que vous payiez le propriétaire de l'immeuble uniquement en comptant, que vous avez fait une entente avec un agent à l'immigration. Que votre vrai nom n'est probablement pas Gabriel Ganado, ni que vous ayez étudié à Berkeley ou grandi en Floride. Il prétend que vous êtes arrivés ici clandestinement et que la firme vous a embauché parce que vous aviez des contacts auprès des...»

-Ok, j'en ai assez entendu. Je suis là, devant vous, Gabriel Ganado, vice-président en marketing chez Dayton Fremont. Vous pensez que parce que j'ai atteint ce niveau, que forcément, j'ai triché? L'idée de me voir réussir vous répugne tant? Allez vous faire foutre. Publiez un seul mot de cette entrevue, un seul et je vous jure que je vais vous poursuivre, vous siphonnez vous et votre journal de merde. Quand j'en aurai fini, vous aurez même plus de quoi vous payez une brosse à dent. Foutez le camp de mon bureau! ... Non mais quelles conneries on entend de nos jours. T'as entendu ça Tristan? Cette connasse croit que je suis un clandestin! Hey, connasse, regardes, je t'encule, j'encule ton journal! Tristan, imprimes une mise en demeure et colles la lui sur le derrière et après, bottes lui son joli petit cul tout rond.